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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 10:22
La passion de Jeff Liebermann, chercheur au très sérieux MIT, c'est d'observer et de décortiquer des mouvements au ralenti pour analyser ce qui se passe. Pour se faire, il utilise une caméra spéciale, qui prend 20 000 images à la seconde, et qui permet d'avoir des ralentis extrêmes, tout en conservant une très bonne qualité.
Le tout donne une émission sur Discovery Channel, "Time Warp. Action au ralenti"

Coup de chance, Jeff a analysé le coup de poing en crochet, et les images parlent d'elles-mêmes : vous pouvez les voir en cliquant ici pour vous rendre sur DailyMotion.

Comme nous l'expliquions dans notre article sur la puissance, on voit bien que l'effet du coup de poing correspond à un transfert d'énergie : le poing en mouvement transfert sa vitesse à un élément immobile, la tête. Sous l'effet de la poussée, celle-ci accélère brutalement.
On voit très bien les effets de l'accélération quasi instantanée quand on regarde la déformation du nez, qui prend la forme d'un C assez impressionnant, ou des joues. Une fois le poing déconnecté, la tête poursuit sa rotation sous l'effet du coup. On voit d'ailleurs que la personne frappée ne récupère pas sa lucidité de suite : il se passe une fraction de seconde pendant laquelle les yeux sont encore dans le vague.

Rappelons que c'est la rotation brutale qui produit le KO : le cerveau, baigné dans le liquide encéphalo-rachidien, ne suit pas aussi vite le mouvement que la tête et vient se heurter à la boite crânienne. Ce contact "déconnecte" immédiatement le cerveau (mesure de protection du corps incontrôlable), et le KO s'en suit.

Bon visionnage.
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 12:44

Ce début Mars a été l'occasion d'un stage sur le thème de la boxe pieds-poings, plus particulièrement axé sur une forme Boxe Française, en mettant l'accent sur les techniques de jambes, puisque les techniques et les enchaînements de poings sont beaucoup étudiés lors des cours.

L'objectif était de faire percevoir aux élèves la différence entre un travail spécifique de boxe et l'approche Ju Jitsu/ Self défense, à savoir :

- Déplacement en sautillement permanent sur les deux pointes de pieds.
- Utilisation systématique de toute l'amplitude de la jambe (pas de coups courts) La jambe sert à tenir à distance l'adversaire où à rentrer plus près en poings.
- Utilisation des jambes sur trois niveaux : bas, moyen et haut.
- Rentrée de certaines techniques de jambes différentes et plus sportives que les classiques coups de pieds de face et circulaire (chassé croisé, fouetté croisé, chassé et revers fouettés tournant)
- Jeux d'entrée - sortie permanent, pour attaquer et se mettre à distance de défense franchement,
- Et enfin, que ce soit en poing ou en pied, le "PUNCH" du boxeur, qui manque à tout ju jisuka. Ce punch est du en grande partie au travail de sac (au-delà de l'excellence technique, bien sûr). Il est clair que le fait de pouvoir frapper à pleine puissance sur un sac sans inhibition constitue un plus par rapport au seul travail avec partenaire, que l'on est bien obligé de respecter à l'entraînement.

Moralité : oui, nous enrichissons notre approche du jujitsu par de la boxe car nous sommes persuadés que c'est très important, mais nous ne sommes pas des boxeurs pour autant.

Chacun reste bien sûr libre de compléter son ju jitsu par un entraînement personnel plus axé sur la boxe, par exemple en investissant dans un sac, en faisant de la corde à sauter, en travaillant les techniques en vitesse dans le vide (shadow boxing…).

Il est cependant clair aussi que la boxe reste un sport, et qu'en self-défense certaines techniques sont moins applicables, soit qu'elles ne soient pas immédiatement efficaces , soit qu'elles sont techniquement difficiles à réaliser parfaitement, soit enfin qu'elles soient dangereuse pour celui qui les donne, car trop prévisibles ou découvrant trop.

Merci aux participants (fatigués !) et à bientôt pour un prochain stage.

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 18:12
Lors de notre footing du mois de Février, tandis ce que nous courrions vers Saint Cloud (encore une fantaisie de notre GPS*), nous sommes tombés sur la voiture de Starsky & Hutch et n'avons pas résisté au plaisir de faire quelques photos.

Wikipédia précise que devant le succès de la série TV, Ford a fabriqué en 1976, 3000 exemplaires du coupé Grand Torino directement peints en rouge et blanc comme dans la série : peut-être avons-nous eu la chance de voir l'un d'eux ?

En tout cas, preuve est faite que les rencontres et l'ambiance détendue sont de mises lors de nos sorties mensuelles, donc n'hésitez pas à nous rejoindre !


*GPS : Gouedard Positionning System, bien sûr !
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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 18:13

Ci dessous une vidéo déjà ancienne, mettant un coup de projecteur sur quelques vérités de la défense contre couteau.

- Votre agresseur ne va pas se contenter d'attaquer une seule fois, puis rester figé en attendant que vous fassiez votre défense.
- Le couteau est une arme que souvent on ne voit pas, ou trop tard. Lors d'un exercice, on annonce à des policiers qu'ils vont devoir simuler un contrôle et se tenir prêt à toutes éventualités. On demande en aparté à l'agresseur de sortir un couteau, de le présenter, dire "je vais te tuer" puis les attaquer. Seuls 3 policiers sur 85 ont effectivement vu l'arme. Seul 1 a réussi à se défendre. Tous les autres ne se sont pas rendu compte qu'ils étaient attaqués avec arme blanche.
- Si l'agresseur a le couteau déjà en main et caché, il a l'initiative. Même de loin, c'est lui qui gagne contre votre arme, même si c'est une arme à feu (rappel : "Pensez combat, ne pensez pas arme")
- Le couteau, ça coupe (Attention, images chocs de blessures réelles au couteau pouvant heurter la sensibilité des plus sensibles)

Bon visionnage !


PS : la bande son est un peu pénible, mais la vidéo est bien faite, on peut la regarder sans le son :-)



Knife defense
envoyé par snatchGTT
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 18:42

A un moment donné, dans un parcours de pratiquant, se pose la question de l’efficacité. La question "Suis-je efficace ?" cache souvent une autre question : "Suis-je puissant ?" ou "Même si je sais que ce n’est pas le but ultime, est-ce que je serais capable de mettre quelqu’un KO avec un coup ?"

En partie, la puissance, c’est la capacité à délivrer de l’énergie cinétique lors de la frappe.
Pour ceux qui dormaient en cours de physique, il est peut être utile de rappeler que l’énergie cinétique se calcule par la formule e=1/2 mv2 (ou e est l’énergie, m la masse et v la vitesse).

5 enseignements sont à tirer de cette formule.

Premier enseignement : à temps d'entraînement égal, il est plus "rentable" de travailler sa vitesse (car elle est au carré dans la formule), que sa masse : à un ou deux kilos de masse près, l’énergie délivrée n’augme pas beaucoup à vitesse équivalente. A contrario, à poids égal, dès qu’on augmente la vitesse, l’énergie délivrée est significativement augmentée.

Ceci dit, il est bien sûr intéressant d’être à la fois massif et rapide, tant pour délivrer de l’énergie que pour l’encaisser.

Deuxième enseignement : derrière cette formule, il y a bien sûr une technique qui  permet de délivrer le maximum d’énergie si elle est correctement exécutée (sur un coup de poing par exemple).

La première manière de délivrer de l’énergie, en statique, c’est de générer une rotation importante, partant des pieds et remontant jusqu’au poing.
Le pied gauche pousse vers l'avant, le pied droit vers l'arrière, ...  une rotation s'amorce, qui influe sur le bassin...  par l'action des muscles abdominaux et dorsaux, elle est transmise aux épaules, qui ajoutent leur mouvement et elle fini en ligne droite dans le bras par un impact dont l'énergie, en fait, vient des pieds.

La deuxième manière de produire de l’énergie, c’est d’ajouter à cette première rotation un déplacement linéaire vers l’avant, qui va ajouter à l’énergie de la rotation le poids du corps (NB : c'est aussi l'explication du petit dicton "on ne combat pas en reculant").

La troisième manière, c’est l’ajout d’un déplacement descendant, qui a lieu lorsque l'impact se produit alors que les deux seuls points de contacts du corps sont le pied arrière au sol et le poing sur la cible.

Plus on est capable de combiner ces 3 manière, plus la frappe est puissante. Une bonne rotation, exécutée alors que le corps avance tout en s’écrasant au sol à l’arrivée (enracinement) donne un coup tout simplement dévastateur.

NB : pour une bonne transmission de la rotation entre les jambes et le tronc, il est important d’avoir une bonne sangle abdominale. Ne négligez donc pas les abdos !!

Troisième enseignement : pour parvenir à la fois à avoir de la vitesse, une bonne technique de rotation et un transfert de masse, il est également crucial d’être relâché.
Sans cette sensation de détente totale, la mobilisation de l'énergie ne peut pas être optimale. Ce relâchement doit d’ailleurs être aussi bien physique que mental : le "lâcher prise" favorise l'expression de l'intuitif, de l'instinctif et puis du réactif.
Pour produire un mouvement correct, il faut être parfaitement détendu et relâché, puis ne contracter que les muscles qui vont produire le mouvement que l'on souhaite.  En étant globalement bien détendu et relâché, on oblige notre corps à ne pas freiner le mouvement, économisant ainsi de l'énergie, et la patate est transmise...  Frapper autrement que relâché, c'est un gaspillage d'énergie monumental.

Conséquence, plus on a de la puissance, et moins on est obligé d'être précis.  C’est un gros avantage car sous stress et sur une cible mobile, il n’est pas facile de toucher les cibles faibles nécessitant peu de force ( cou, œil, parties génitales, …).
Ce n’est pas pour autant qu’il faut penser que la puissance se suffit à elle-même. C'est complètement faux. 

Quatrième enseignement : l’impact généré est bien plus complexe que juste l'énergie cinétique.
Par exemple, d’un point de vue physique, si l’on applique la formule, 1kg de plumes lancé à une vitesse donnée, et un kg de plomb lancé à la même vitesse produise la même énergie cinétique. Pourtant, nous préférons tous nous faire toucher par le kg de plumes !
C’est parce que le kilo de plomb a la capacité de transférer toute son énergie à sa cible (petite surface, temps bref, pas de déformation), tandis ce que le kilo de plumes, en se déformant à l’impact transfère son énergie plus progressivement et sur une surface plus grande.
L’impact, c’est donc l’accélération très brutale d’une cible ou d’une partie d’une cible provoquée par la rencontre avec un autre objet en mouvement (mouvement = déplacement relatif par rapport à la cible : si la cible recule, l'impact est amoindri, si la cible avance, il est augmenté).

A la différence des objets inanimés, qui subissent les lois de la physique, le combattant à la possibilité de moduler les effets de ses frappes. Ainsi, on peut frapper sec, rapidement et "léger" (sans mettre de poids derrière), ou on peut frapper lourd, avec une sensation d’écrasement, en dépassant la cible. On peut de même choisir la partie du corps qui frappe, en privilégiant des parties dures (kento, coudes, genoux, …) ou plus molles (paumes, avant-bras, …).
Ces choix dépendent de la zone ciblée : si l’on vise une partie dure, le visage par exemple, il faut mieux frapper avec une partie molle, pour éviter de se faire mal, et léger pour ne pas provoquer de dégâts irréversibles. A contrario, sur une partie molle (ventre, cuisse, …), il vaut mieux frapper avec une partie dure et avec l’intention de pénétrer la matière, afin de passer les couches protectrices et de toucher les points sensibles.
En "connectant" ou pas son poids à sa frappe, on module donc ses effets.

En résumé, les paramètres à prendre en compte :
• Capacité technique à exécuter une bonne rotation, vitesse et relâchement,
• Transfert de poids vers l’avant, vers le bas, les 2,
• Densité et surface de la zone de frappe (c'est l'histoire du kilo de plumes et du kilo de plomb),
• Densité et surface de la cible,
• Présence d'organes ou de zones sensibles à « chercher » sous la zone de frappe,
• Pénétration du coup ou distribution de l'énergie en surface, ...

Cinquième enseignement : toute cette belle théorie est vaine si vous n’êtes pas capable de connecter votre superbe frappe puissante avec une cible et si possible celle que vous avez choisie.

Derrière la puissance, il y a aussi une intention, une question de mental. Il y a ceux qui frappent fort en ayant malgré tout dans le fond "peur de faire trop mal" et il y a ceux qui frappent sans retenue, sans aucun souci de la préservation de la santé de leur adversaire...
Donc à frappes sensiblement identiques en apparence, il y a celui qui frappe pour frapper et celui qui frappe pour coucher !! C’est la différence entre le boxeur qui gagne tous ses matchs aux points et celui qui gagne tous ses matchs par KO.

Timing, précision, coup d'oeil, sens des angles...  en fait, combattre, c’est faire de la géométrie en 3D d'objets complexes en mouvement...  Des fois le coup ne passe pas, et en pliant un peu les genoux, en changeant l'angle d'arrivée du coup de 4 degré ça passe...  des fois en frappant vite ça ne passe pas… alors qu’en envoyant un truc au ralenti, l’adversaire ne pige plus rien et sblah il prend le coup... 

Il est donc primordial de travailler la précision des coups en attaque et de continuer à regarder ET à analyser tout le temps, tant en attaque qu’en défense, même quand les coups pleuvent, …

Voilà, en espérant que cet article vous donnera des pistes et vous permettra de vous fixer des objectifs pour faire progresser votre puissance de frappe. Technique d’abord, vitesse et masse ensuite, déplacement, timing et précision enfin.

Bon entraînement !

PS : la notion de coup de poing utilisé dans cet article ne vaut que comme exemple de frappe. Nous ne recommandons pas de frapper à poing nu fermé en situation de self-défense, mais plutôt de privilégier la main ouverte.
PS : en grande partie la matière de cet article nous a été fourni par une discussion sur le forum de David Manise. Merci à lui et aux participants.

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 14:30


Le domaine de la sécurité informatique montre un certain nombre de similitude avec le domaine de la self defense :

• Ces 2 domaines tournent autour d'activités connues et pratiquées par tous (la vie quotidienne, les déplacements dans un cas, l'usage d'un ordinateur dans l'autre),
• Etre (bien) préparé est probablement la clé d'une défense réussie,
• La vigilance et le bon sens ne manqueront pas de montrer leurs forces,
• Tout le monde est loin d'être prêt à faire face aux situations possibles.

Alors comme au royaume des aveugles les borgnes sont rois, nous avons décidés de vous fournir quelques conseils autour de la sécurité informatique. Ces conseils sont applicables pour un usage personnel, pourquoi pas pour une petite PME, dans le cas d'une plus grande entreprise il y aura certainement mieux à faire et en plus il y a des gens pour ça (si, si, les barbus avec des t-shirts RTFM).

Donc le sujet du jour est le backup. Mèèèècékoidon ? C'est très simple, c'est le fait de créer une copie de données informatiques sur un support de stockage différent de façon à pouvoir ultérieurement accéder à ces informations, et cela même si le support primaire est défectueux. En gros je fais une copie de mes données et je les balance ailleurs, le jour où tout plante j'ai toujours mes données.

Mais pourquoi faut-il donc faire des backups :
1. Vous avez, nous avons tous des données personnelles qui n'existent nulle par ailleurs et qui ont une grande importance. Par exemple : des fichiers de travail (pensez aux nombreuses heures passées), vos comptes, des photos (j'ai personnellement des photos qui valent plus que de l'argent pour moi), des certificats d'achat en ligne (itunes, fnac ou autres), des papiers administratifs (factures, impôts, …). Bref tout un tas de fichiers à ne pas perdre.
2. Il existe de multiples possibilités de perdre ces données. Juste histoire de vous convaincre voici quelques exemples :
  i. Erreur de manipulation (nooooooon ! Pas ce fichier !)
  ii. Virus, malware divers et varié empêchant l'accès à la machine ou détruisant les données,
  iii. Dommage électrique,
  iv. Incendie,
  v. Vol du matériel,
  vi. Chute ou dégât irrémédiable (quelqu'un à un portable ?),
  vii. Simplement, le vieillissement du disque dur (cet excellent article de Google montre que 18% des disques durs tombent en panne en 2 ans ou moins après utilisation intensive). 

Une autre possibilité de backup que nous ne présenterons pas ici est de faire un backup du système entier (OS et applications inclus). L'intérêt est de pouvoir remonter le système dans un état connu très rapidement.
 
Convaincu ? Le backup semble est nécessaire. Reste maintenant à savoir comment le faire.
On pourrait vous proposer de copier manuellement les fichiers mais ça n'est ni très efficace ni très intéressant à faire. Nous allons donc voir comment il est possible d'automatiser tout ça.

Tout d'abord les types de backup et quelques uns de leurs avantages et défauts :

• Backup sur supports amovibles : dans ce cas le backup est réalisé sur un support que l'on enlèvera ensuite et donc que l'on pourra prendre avec nous ou déposer dans un lieu sûr.
  ◦ CD, DVD : peu cher, mais de capacité limité (8.5Go max sur un DVD). Ils sont aussi relativement fragile (mauvaise résistance aux éraflures, résistance aux UV limitée, …).
  ◦ Clé USB / Carte mémoire : dans ce cas la capacité est également limitée (aujourd'hui les plus importantes clés USB que l'on trouve sont de 64Go), mais le support est discret et pratique à transporter (pas de pièce mobile donc pas de risque en cas de chute raisonnable)(certaines clés USB sont même passées en machine à laver et fonctionnent toujours !)
  ◦ Cassette, type DAT72 ou DAT160 : il faut un lecteur spécifique pour les lire qui n'est pas disponible partout où vous allez. La capacité est au max de 80Go, les temps d'accès sont longs (quelqu'un se rappelle la glorieuse période des ordinateurs avec lecteur à cassette?) et les cassettes sont couteuses. C'est un système en perte de vitesse ces dernières années, même dans le domaine pro.

• Backup sur supports fixes :
  ◦ Disque dur externe : La très grande capacité des disques durs externes et leur faible coût en font un très bon support (disque 2.5" d'une capacité de 500Go pour env. 130EUR). Ils sont assez facilement transportables (surtout les modèles 2.5"), mais par contre ils sont fragiles et ils tombent facilement en panne. De plus, ils sont obligatoires connectés à l'ordinateur, si le disque reste à demeure, il sera touché également par les risques électriques, d'incendie, ou de vol.
  ◦ Network Attached Storage :Il s'agit de la même chose qu'un disque dur externe sauf que la connexion se fait par le réseau et non par USB ou Firewire. En dehors de l'avantage de pouvoir le partager facilement entre plusieurs ordinateurs, on trouve beaucoup de NAS composés de plusieurs disques durs et équipés du système RAID. Dans ce cas si un disque tombe en panne, les données qu'il contenait seront disponibles sur les autres disques du systèmes. Tout ça est automatique et transparent pour l'utilisateur. Ces solutions sont plus difficilement transportables. La solution Apple Time Capsule est un exemple de NAS sans fil et sans redondance du disque dur.

• Backup en ligne : dans ce cas nous allons utiliser une connexion internet pour envoyer les données à sauvegarder sur un serveur distant. L'avantage évident de cette solution est la dématérialisation du backup. De plus, vous confiez vos données à des professionnels de la sauvegarde, ils ont en charge le maintien en condition opérationnel de l'infrastructure. C'est donc eux qui se lèvent la nuit pour remplacer un disque dur défectueux.
  ◦ Service spécialisé de backup : Vous achetez un service packagé logiciel de backup et espace de stockage en ligne. La plupart du temps les sociétés offrent pour env. 5EUR par mois un stockage illimité. Ca pourrait sembler parfait, sauf que vous ne maîtrisez pas la manière dont les données sont envoyées (sont-elles cryptées?) ni comment elles sont stockées (sont-elles VRAIMENT cryptées? Est-ce que les employés de cette société ont un moyen d'avoir accès à vos données ?). Comme nos moyens de contrôle sont limités, il va falloir faire confiance à ces gens (il est toujours possible de crypter ses données avant de leur confier). C'est à chacun de voir.
  ◦ Hébergement classique : vous louez un serveur et vous en faites ce que vous en voulez. Génial ! Oui mais vous en faites quoi ? Et bien comme vous êtes un geek aguerri vous mettez en place votre propre infrastructure de backup. Autant dire que le niveau technique requis est quand même assez haut. L'espace est important mais limité. Nos AAP seront ravis du total contrôle de la solution. (AAP ? Amis Atteint de Paranoïa !! )

En résumé cela donne : 

 

 Je ne traite pas ici la problématique de l’archivage de données sur le long terme, c’est encore une autre paire de manche.

En gros les éléments à mettre en balance pour prendre votre décision de backup :
• Volume de données à sauvegarder,
• Besoin de l’avoir avec soit ou d’y accéder en ligne,
• Niveau de confidentialité des données.

Rien n’empêche de faire un backup sur plusieurs supports (par ex. sur clé USB et en ligne).

Ensuite vient la mise en œuvre. Le point absolument critique est de tester ses backups. Pour cela il faut régulièrement faire l’effort de vérifier que l’on backup bien ce que l’on souhaite et que le contenu est utilisable. C’est pénible, c’est chiant, mais indispensable. Test your backup ! Testen Sie Ihr Backup ! Prueba de su copia de seguridad ! испытания резервной копии ! バックアップのテスト !

Pour les backup sur supports amovibles ou fixe, il est toujours possible de recopier à chaque fois vos fichiers à la main. Mais il y a fort à parier que vous le ferez pendant 2 semaines max. On utilise donc un logiciel de backup qui va copier seulement les fichiers modifiés depuis le dernier backup et qui le fera de façon régulière. Par exemple:
• Pour Windows: Cobian backup (gratuit)
• Pour Mac: Time machine (fourni avec le système Mac OS X 10.5 et supérieur)
• Pour Mac: Si vous n’aimez pas Time Machine vous pouvez utiliser Silverkeep ou iBackup

Il y a pas mal de services de stockage en ligne, voici 2 exemples :
http://www.mozy.com
http://www.carbonite.com

Pour ceux qui ont très envie de monter leur propre serveur, voilà un tutorial sympathique pour le faire sans trop de mal (oui il existe 36 milliards d’autres méthodes) : Lifehacker : Create your own backup serverA utiliser avec une offre d’hébergement, par exemple l’offre de Free : Dedibox.

Il vous faudra choisir vos données à sauvegarder. En général on choisit son répertoire personnel (My Documents), mais il ne faut pas oublier le fichier contenant vos emails, vos marque-pages, et tous les endroits saugrenus où vous avez pu mettre vos informations. Menez cette étape avec soin, le jour où vous aurez vraiment besoin du backup, il sera trop tard !

Voilà, j’espère vous avoir donné envie de protéger vos données contre les agressions extérieures. Pas de technique secrète du computer ninja, juste une bonne dose de préparation.


L'ami BOB.

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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 18:35
Lu dans CBNews du 16 Février 2009

Une récente étude américaine, basée sur 28 000 mots de passe qui avaient été volé par un pirate informatique, démontre que l'imagination des internautes n'est pas très élevée quand il s'agit de trouver des mots de passe un tout petit peu sécurisant.
Ainsi, un des mots de passe le plus couramment utilisé par les internautes américains est "1234" !!! Outre les adeptes des codes du style "AZERTY" ou "QWERTY", en fonction du clavier utilisé, 16% des internautes US choisissent tout simplement un prénom, souvent le leur ou celui de leurs enfants, sans parler des dates de naissance.
Certains, visiblement très peu imaginatifs, utilisent tout simplement "password" comme mot de passe !!

A l'heure où les spammers et autres pirates du web intensifient leurs attaques pour récolter des données sensibles, ce manque d'imagination peut être dangereux. Nous espérons que de votre côté, vous êtes un peu mieux armé !

Rappelons qu'un mot de passe digne de ce nom comporte au moins 8 caractères, dont une lettre capitale et un symbole ou un chiffre...

Comme nous savons que vous n'êtes pas tous des spécialistes en informatique, et toujours dans le soucis d'apporter des éléments concrets à ce que nous appelons la Self Protection, nous allons très prochainement inaugurer une nouvelle série d'articles sur les choses à faire et à ne pas faire en matière d'ordinateurs, de connexion au réseau, etc... 

A suivre !
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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 18:20
Pour sensibiliser les gens aux risques de cambriolage, la societé d'assurance Mercator a développé une campagne de publicité originale.
La marque a tout simplement envoyé une grande enveloppe avec plié à l'intérieur une silhouette de bandit, accompagnée du slogan "C'est aussi simple que ça de rentrer chez vous !".
Simple, direct, impactant !




Et vous, êtes-vous bien protégés ? Avez-vous déjà réfléchi à la sécurité de votre domicile ? de vos biens ? Avez-vous penser à l'attitude qui devrait être la votre en cas d'intrusion chez vous ?
Pour mémoire, ces questions sont abordées dans l'ouvrage de Philippe Gouedard, "Protection rapprochée personnelle : manuel de légitime défense et d'actions préventives". N'hésitez pas à vous le procurer, et plus important encore, à le lire !
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 11:32

Voici la suite de notre traduction de l'interview de Kelly McCann parue dans Black Belt.

""Vous devez détester les films d’arts martiaux dans lesquels le héros armé jette son arme pour faire face au méchant désarmé, afin que cela soit équitable ?
Tout à fait. Je déteste aussi quand un gars se prend un gros coup de coude et continue de se battre normalement ! Il y a beaucoup de mythes et les films montrent beaucoup de choses tout à fait fausse sur le combat et cela affecte la perception qu’on les gens de la réalité du combat de rue.

Ce type de mode de pensée a pu amener certains pratiquants à se dire « je vais combattre de manière fair play aussi longtemps que mon adversaire fait de même. C’est seulement s’il se met à combattre salement que je vais essayer de frapper les yeux ou les parties »

Mon père me disait souvent « le seul combat sale est celui qu’on perd ». Combattre salement, cela n’existe pas. Il y a le combat, point final. Vous combattez pour gagner. Et la seule manière de pouvoir dire cela ; c’est d’avoir un fort sens moral, c’est d’être éthique, c’est d’éviter les ennuis.

Y a-t-il des connexions entre les mixed-martial arts (combat libre) et la self défense que vous enseignez ?

Techniquement et fonctionnellement, ces mecs là sont des athlètes de niveau mondial, et il faut les regarder et apprendre d’eux. Mais vous devez analyser ce que vous voyez : est-ce que cette technique va me sauver les fesses au fin fond de l’Irak ?
Peut-être pas, car les conditions seront différentes. Vous pouvez être un très grand grappler (combattant au sol), jusqu’à ce qu’on vous mette un gilet pare-balle, votre charge de combat de 180 munitions pour fusil, votre sac-à-dos, votre kit médical, votre holster de cuisse, etc… Est-ce que vous allez réellement rouler partout sur le sol avec tout ça sur le dos ?
Notre état d’esprit est très différent de celui des civils.

Du coup, est ce que cela à un sens pour un civil de chercher l’enseignement d’un militaire ou ex militaire ?

Premièrement, et malgré les publicités disant le contraire, il n’y a pas de techniques militaires « secrètes » : tout à déjà été fait. Il y a différentes manière d’assembler ces techniques – le curriculum – et différentes méthodes d’entraînement. Ce qui peut être secret, c’est ce que certaines unités ont comme capacités ou comme équipements.

Est ce que l’aspect mental en self-défense est aussi important que l’aspect physique ?
Combattre est à 90% mental et à 10% technique. Il s’agit d’avoir une mentalité de combattant total. C’est là où il peut y avoir une différence entre la self défense et les arts martiaux. Certains arts martiaux enseignent d’aimer son ennemi, moi, je le hais. Lorsqu’il m’attaque, je cherche à l’annihiler, tant physiquement, spirituellement que mentalement.

Est-ce qu’on peut penser que si on distillait un art martial pour n’en concentrer que les techniques les plus simples et les plus efficaces, les 10% techniques, alors l’élève n’aurait plus qu’à travailler sur l’aspect mental ?

C’est une sur-simplification, mais en un sens, oui. La question est : qui va concentrer les techniques et les distiller ? Tous les instructeurs croient à ce qu’ils font, mais cela ne fait pas de leurs techniques des techniques applicables dans la rue pour autant.
En ce qui nous concerne, entre les techniques à mains nues, le bâton, le couteau et le spray OC, nous avons 130 tâches individuelles, pas des techniques. Tout cela peut être enseigné en 5 jours. Après ça, aller vous entraîner, et faite ce qu’il faut pour devenir incroyablement bon. Vous pouvez revenir faire des sessions avec nous, mais il n’y a pas de cours « avancé » ou de chose comme ça.
A contrario, dans les arts martiaux, on essaye souvent d’ajouter de plus en plus de techniques, pour des questions de business. Mais cela est tout à fait contraire à ma philosophie de « less is more » (« moins c’est plus »)

Y a-t-il des situations de self-défense sans espoir dans lesquelles aucune technique ne pourra vous sauver ?

Absolument. Il y a plein de situations dans lesquelles vous n’avez aucune chance et cela ne dépend pas du style que vous pratiquez ou de votre niveau. Cela a à voir avec votre attention à l’environnement. Si vous ne parvenez pas à reconnaître les éléments révélateurs de pré-conflit et les dynamiques d’une situation, vous aurez des problèmes.
Quand on a donné l’avantage, il est quasiment impossible de le reprendre. Pensez aux boxeurs ou aux free-fighters professionnels : combien, s’ils prennent un coup dur sur le ring, parviennent à reprendre le dessus ? Se sont pourtant des combattants aguerris et en pleine forme.
Et dans la rue, si vous ajoutez une arme, ou des assaillants multiples, c’est encore pire.

Etes vous d’accord pour dire que les frappes préventives sont importantes face à un adversaire à mains nues ou armé ?

Les techniques préventives sont importantes dès que quelqu’un peut vous frapper par surprise, à froid. C’est donc très important dès qu’on vous menace. La meilleure chose pour la self défense réaliste de rue, c’est de toujours rester vigilant pour ne jamais « se réveiller » et se rendre compte qu’on a marché droit dans une embuscade. C’est changer de trottoir si on voit quelque chose de louche devant soi, c’est repartir de sa place de parking si on n’aime pas les individus qui sont à proximité. C’est être malin.

Pour les civils, quelle importance a la désescalade verbale ?

C’est super pour certains types de combats. La solution la plus simple pour faire face à une menace, c’est de s’en aller.
Sinon, on peut dans certains cas désescalader la situation, mais il faut rester prêt. Mentalement, pendant que vous négociez, vous devriez déjà avoir « frappé » l’autre personne. Vous devez passer la ligne avant lui. Il ne vous a pas frappé parce qu’il est en train de parler. Il est toujours en train d’essayer de se rendre au point mental où il sera prêt à vous frapper. A l’extérieur, vous êtes en train de désescalader, lui donnant ce qu’il veut, lui donnant un sentiment de contrôle. Mais vous êtes prêt. La défense, de part sa nature même, c’est perdre. Vous ne pouvez pas gagner en défendant. Attaquez, attaquez, attaquez !""

Première partie de l'interview ici

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 12:39

Dans un précédent article, nous citions une liste de 20 experts reconnus du monde de la self-protection / self défense (cf "20 experts de la self défense", ici). Il nous a semblé intéressant d'en savoir un peu plus sur l'opinion de certains de ces experts, c'est pourquoi nous essayerons de publier de temps en temps des extraits d'interviews glânés ça et là.

Premier expert, Kelly McCann. 
Le magazine “Black Belt” (l’équivalent de Karate Bushido aux USA), a fait paraître dans ses numéros de Juin et Juillet 2008 une longue interview de Kelly, dont nous avons traduit et compilé quelques passages (il ne s'agit pas là de l'intégralité de l'interview, qui est visible ici, en anglais).

 

Kelly McCann (également connu sous le pseudonyme Jim Grover) est un instructeur américain qui consacre sa vie à une approche réaliste de la self défense (reality-based self defense). Ancien officier du corps des Marines spécialisé dans le contre-terrorisme et la lutte anti-drogue, il est aujourd’hui président d’une école -The Crucible- dans laquelle il enseigne ses techniques, tant à mains nues qu’avec armes intermédiaires (bâton, couteau, gaz) ou létales (armes à feu). Cet enseignement n’est pas ouvert aux civils, mais uniquement aux forces de l’ordre et aux militaires.


Voici la première partie de cette interview, qui ne reflète que l'opinion de son auteur.
 

"Que pensez-vous de la self défense accessible pour les civils de nos jours ?

Il me semble qu’il n’y a pas beaucoup d’instructeurs ayant eu une vraie relation à la violence. Du coup, les techniques sont beaucoup trop segmentées, beaucoup trop défensives, peu applicables.
Il y a 2 problèmes avec cela :

Premièrement les instructeurs ne comprennent pas comment le corps dysfonctionne lors d’une rencontre potentiellement mortelle, ni ce que vous pouvez donc escompter votre corps d’être capable de faire. Deuxièmement, les élèves ne comprennent pas qu’il n’y a pas de voie sans douleurs pour apprendre à se défendre. Il faut s’entraîner sous stress pour comprendre cela.

 

Pour passez outre ce problème, il faudrait donc s’entraîner avec un instructeur ayant eu à faire avec la violence ?

Non pas uniquement. Il est possible de s’entraîner avec quelqu’un ayant été lui-même instruit par un instructeur qui a une expérience de première main avec la violence. Car ce qui est important c’est que l’instructeur comprenne les effets physiologiques sur le corps humain du danger imminent et comment ils affectent les capacités de réponses.

L’autre solution est aussi de se plonger dans les nombreux ouvrages qui existent sur la self défense et les effets du stress pour se faire soi-même une idée.

Ensuite, l’élève doit essayer de trouver un instructeur qui le placera dans des situations de stress simulé, afin qu’il apprenne à se défendre réellement. Ainsi, l’étudiant apprendra s’il a réellement besoin d’une technique avec la main droite, d’une avec la main gauche et d’une avec les deux mains, ou seulement d’une technique qui lui permette de faire face à la plupart des situations, ce qui est ce que je crois. Pour accroître les chances de succès dans la rue, le temps de réaction, donc de choix, doit être minimisé.

 

Est-ce qu’il est vrai que les instructeurs pour professionnels apprennent aux pros à se défendre face à un adversaire armé, alors que les instructeurs pour civils disent juste àleurs élèves "Donnez votre portefeuille" ?

Oui, mais la réalité est que vous devez donner votre portefeuille. D’ailleurs, si un soldat est en permission et est confronté à un agresseur armé qui lui demande son portefeuille, il doit lui donner. Votre portefeuille, votre montre, aucune possession ne vaut pas qu’on meurt pour elle.
Les professionnels font leur métier et lorsqu’ils sont confrontés à des attaques armées, croyez-moi, il ne s’agit pas de vol de portefeuilles… et donc les réponses techniques ne sont pas les mêmes.

 

Quels type « d’armes » les pratiquants de self défense devraient-ils avoir sur eux ?

Des armes légales. (Rappel : en France, aucunes armes n’est légale de port, même si leur achat est légal. Aux Etats-Unis, en fonction des Etats, la loi est très différente de celle de la France).

Les instruments coupants sont de bonnes armes, mais ils sont très très mal vus. Si vous utilisez un couteau en self défense, vous allez vous faire « tuer » par le tribunal.

 

Qu’en est-il des armes improvisées ?

Les armes improvisées ne sont pas des outils, mais un état d’esprit. Si vous avez une mentalité d’improvisation, ce que vous avez sous la main importe peu. Vous pouvez utiliser un stylo pour piquer, vous pouvez plier une carte de crédit en 2 et l’utiliser pour couper la face de votre adversaire. Vous pouvez déchirer une canette de soda en 2 et vous aurez 2 couteaux. Même un boîtier DVD, percutant la gorge de votre opposant, peut être plus rapide et plus efficace qu’une technique à mains nues.

 

Comment enseignez-vous cette mentalité ?

Vous montrez aux étudiants comment il faut faire en utilisant un nombre élevé d’exemples, ensuite vous enseignez les principes : comment créer un effet de levier, comment faire mal, comment couper, comment voir des attributs d’arme dans les objets ordinaires.

 

Dans la communauté des armes, on dit souvent qu’on ne doit se servir de son revolver que pour pouvoir accéder à son fusil. En est-il de même des techniques à mains nues, qui doivent servir à accéder à une arme ?

Absolument. C’est le rôle des techniques que nous enseignons. Accéder à votre arme n’est pas la seule chose que vous devez faire une fois que vous contrôlez la situation, mais vous devez en priorité prendre une arme en main, qu’il s’agisse d’une bombe de gaz OC ou d' une arme improvisée. C’est juste du bon sens d’avoir quelque chose qui vous donne un avantage, car il n’y a pas d’égalité dans un combat."

La suite dans notre prochain article...
(Deuxième partie ici)

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Le livre de Philippe Gouedard , intitulé "Protection Rapprochée Personnelle : légitime défense & actions préventives" est paru.
Il présente notre approche d'une self protection globale, qui commence en amont par un ensemble de conseils de prudence et de bon sens. Ce n'est donc pas un recueil de techniques.
Le livre est disponible chez les libraires réels et virtuels au prix de 19€50.